Le siècle d’Albert Poulhès
Famille, voisins et amis se retrouvent réunis autour d’Albert Poulhès pour son centième anniversaire.
Après l’évocation de ce parcours de vie et les félicitations de Monsieur le Maire, c’est le moment de souffler les bougies.
Albert est né le 4 novembre 1924 à Cantoinet, commune de Cantoin, fils de Julien et Aline Poulhès, 3ème d’une fratrie de 5 enfants, il grandit à la ferme et participe aux travaux comme tous les enfants de cette époque d’entre les 2 guerres.
Il va à l’école de Cantoin jusqu’au Certificat d’études, et sera même classé 1er du canton, puis part en pension 2 ans à Saint-Amans-des-Côts jusqu’au Certificat d’études supérieur.
Ensuite, Albert travaille à la ferme familiale et dans quelques fermes de la parenté installées dans le secteur. Dans les années 1950, comme nombre de jeunes de sa génération, il va à Paris dans les commerces de bougnats déjà installés dans la capitale, pour livrer du charbon, avec la charrette à bras chargée de 500 kg de sacs de charbon dans le quartier des Champs-Elysées, monter les escaliers de service jusqu’au 6ème étage jusqu’aux appartements des clients, en évitant de laisser les traces de charbon et les protestations des concierges d’immeubles…. C’est aussi le moment de passer le permis de conduire, d’acheter une moto avec laquelle il fera plusieurs fois le trajet Paris-Cantoinet.
En 1955, il épouse Marthe Gondal de Lieutadès, commune voisine du Cantal. Le jeune couple s’installe à la ferme familiale et la modernise en spécialisant le troupeau de vaches laitières. La famille s’agrandit : 4 enfants, plus tard 4 petits-enfants et 4 arrières petits-enfants.
Albert, passionné et engagé, sera délégué du syndicat agricole, puis fera partie du groupe d’agriculteurs qui créera la CUMA de Sainte Geneviève, ainsi que la Coopérative laitière Jeune Montagne à la Terrisse puis Laguiole. Il sera aussi secrétaire local des assurances mutuelles agricoles, plus tard Groupama, ou encore engagé dans la paroisse, au chœur de chants.
A l’heure de la retraite, la ferme est reprise par son fils et Albert continue à participer aux travaux de la ferme, en aide de Jean-Louis.
Pendant sa vie bien remplie, Albert a traversé toutes les époques de ce siècle et connu tous les grands changements de la vie quotidienne, l’arrivée du confort dans les maisons, la mécanisation des travaux de la ferme.
Nous lui souhaitons encore beaucoup de mois et d’années à son domicile avec son épouse et ses enfants et la meilleure santé possible.