
Musée des cornemuses
DES NOUVEAUTES POUR LA REOUVERTURE
Après un mois de fermeture hivernale, le Musée des Cornemuses du Monde de Cantoin a réouvert ses portes samedi 1er février. Comme le voulait André Raynal, ancien maire de Cantoin, initiateur de ce musée avec André Ricros, ce doit être un espace vivant. C’est pourquoi, le premier nom de ce musée était « Maison de la Cabrette » avant son extension à toutes les cornemuses du monde, car comme il le disait « une maison ça vit, ce n’est pas figé ».
Suivant ce principe, les responsables du musée ont entrepris un réaménagement des salles durant ce mois de fermeture et de nombreuses nouveautés sont aujourd’hui présentées.
Ce réaménagement a été conçu et réalisé par André Ricros (romancier, chanteur et joueur de cabrette, fondateur de l’agence régionale des musiques traditionnelles), Laurence Falzon (scénographe plasticienne), Alain Petitrenaud (architecte d’intérieur et scénographe parisien), frère du célèbre journaliste gastronomique qui vient de nous quitter et bien sûr nos deux régisseurs Jean-louis Claveyrolle et Stéfan Baurès qui seront là pour vous guider, vous expliquer et commenter ces nouveautés.
Ces nouveautés sont partout et touchent toutes les parties du musée. Certaines nouveautés ont remplacé des modèles moins prestigieux. Certaines pièces, comme la cornemuse à miroirs jouée à la cour de France, n’existent qu’en trois exemplaires dans le monde, une à La Haye, une à Brest et une à Cantoin maintenant.
On retrouvera pour l’anecdote une cabrette Raynal, célèbre fabricant à Paris, et aussi un basson Pezet fait par le premier fabricant de cabrette à Paris dont le premier métier était luthier.
Vous pourrez aussi admirer une superbe cornemuse dite « à dents de scies » en ébène et ivoire de Joseph Bechonnet.
Mais les changement ne s’arrêtent pas à ces instruments remarquables. Des tableaux, gravures, statues, des violons, vielles et accordéons et d’autres nouvelles cornemuses dans toutes les salles ont été ajoutés. Notamment un original violon en zinc, des accordéons allemand, slovaque et belge qui ont dû animer les fêtes de nos voisions européens ainsi que des cornemuses picardes, catalanes, périgourdines.
L’exposition temporaire « Paysage sonore d’un enfant de l’Aubrac » est maintenue cette année pour permettre aux écoles qui n’ont pas encore fait le déplacement de pouvoir la visiter afin de pouvoir peut-être faire naître des vocations de cabrettaïres.
L’ensemble de ces nouveautés sont visibles à partir du 15 février, de 14h à 18h du mercredi au dimanche. Les vacances d’hiver sont un moment idéal pour profiter de ces merveilles.
Bulletin d’Espalion du 13 février 2025