Comme le voulait André Raynal, ancien maire de Cantoin initiateur de ce musée avec André Ricros, le musée de Cantoin se veut un espace vivant. En perpétuel mouvement, la Maison de la Cabrette est ainsi devenue le musée des cornemuses du monde abritant une collection d’instruments sans cesse en extension, remontant le fil de l’histoire musicale.

Laurence Falzone, André Ricros, Stephen Baurès, Simon Cros, Jean-Louis Claveyrolles enrichissent ce musée unique au monde.
Crédit Centre Presse

Un quatuor de renom réaménage le musée

Durant la fermeture, il a été réalisé un réaménagement des salles et de nombreuses nouveautés sont aujourd’hui présentées. Ce réaménagement a été conçu et réalisé par André Ricros (romancier, chanteur, joueur de cabrette fondateur de l’agence régionale des musiques traditionnelles), Laurence Falzon (scénographe plasticienne), Alain Petitrenaud (architecte d’intérieur et scénographe parisien), frère du journaliste gastronomique qui vient de disparaître et les deux régisseurs Jean-Louis Claveyrolles et Stefan Baurès pour guider, expliquer et commenter ces nouveautés. Certaines nouveautés ont remplacé des modèles moins prestigieux comme la cornemuse à miroir jouée à la cour de France qui n’existe qu’en trois exemplaires dans le monde (La Haye, Brest et Cantoin maintenant). On peut découvrir, pour l’anecdote, une cabrette Raynal, célèbre fabricant à Paris et un basson Pezet conçu par le premier fabricant de cabrette à Paris dont le premier métier était luthier.

Cornemuse « à dents de scies »

Il est aussi possible d’admirer une superbe cornemuse dite « à dents de scies » en ébène et ivoire de Joseph Bechonnet. Des tableaux, gravures, statues, violons, vielles et accordéons et d’autres cornemuses ont été ajoutés comme un original violon en zinc, des accordéons allemands, slovaques, belges, des cornemuses picardes, catalanes et périgourdines. À noter enfin que l’exposition « Paysage sonore d’un enfant de l’Aubrac » est maintenue pour permettre aux écoles qui n’ont pas encore fait le déplacement de pouvoir la visiter et de susciter, pourquoi pas, des vocations de cabrettaïres en Aveyron !