Cantoin fait la fête
Musée des cornemuses du monde : Cantoin fait la fête au son folk de la cabrette
Le musée des cornemuses du monde a organisé, samedi, la première Journée de la cabrette à Cantoin.
Avec plus de 2 000 cornemuses en provenance des cinq continents, le musée de la cabrette à Cantoin a pris légitimement le nom de musée des cornemuses du monde. Pour autant, le musée, en partenariat avec l’association aveyronnaise de cabrettes et autres cornemuses, a axé sa première édition de la Journée de la cabrette autour de la période musette avec les Auvergnats de Paris. « Le Tout-Paris dansait le bal à la musette. Les Auvergnats innovaient toujours face au Charleston et le jazz, d’où le folk « , raconte Jean-Louis Claveyrole, facteur de cabrette et animateur du musée.
L’âge d’or du musette
Une histoire contée samedi 30 mars 2024 par Dominique Panis et sous la forme d’une conférence-concert par Michel Esbelin et Tiennet Simoninn qui ont revisité l’âge d’or de la cabrette. « Des grosses pointures « , comme le dit Jean-Louis Claveyrole alias « clé de sol » grâce au partenariat avec l’association aveyronnaise de cabrettes et autres cornemuses, présidée par Antoine Charpentier.
Ce dernier, professeur de Cabrette au conservatoire départemental, au look folk justement, est à l’origine de cette première qui dépoussière la cabrette. Cela s’est vu, entendu et surtout dansé samedi soir lors du bal à la musette puis du bal ouvert à tous les instruments. Sonnez hautbois, résonnez musettes, l’avènement de l’événement a mêlé vielle, banjo et accordéon tard dans la nuit pour témoigner de la vitalité de la musique traditionnelle. « À l’époque, on payait le musicien avec un jeton pour une danse, et seul l’homme payait « , confie Jean-Louis Claveyrole. L’esprit du jeu, de l’insouciance, hier à Cantoin, la cabrette a offert un voyage musical dans le temps dans lequel chaque participant est prêt à remettre un jeton.